Qu’est ce que Novembre Bleu ?

 

Qu’est ce que Novembre bleu ?

 

 

Dans le cadre de Novembre bleu, considéré dans le milieu de la santé comme le mois dédié à la sensibilisation du dépistage du cancer de la prostate, nous avons voulu rédiger cet article afin d’être acteur sur ce type de sujet de santé publique. Selon les statistiques, on diagnostique ce cancer chez 1 homme sur 8. On retrouve ces mêmes chiffres pour le cancer du sein, chez la femme. Le dépistage précoce est donc la encore, important. 

 

Le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les homme mais son incidence et sa mortalité connaissent une diminution. Le taux de survie nette à 5 ans pour ce cancer est de plus de 90 %. Ce cancer est un cancer fréquent touchant la prostate, une glande de l’appareil reproducteur de l’homme. Le cancer se développe à partir des tissus de la prostate quand des cellules y mutent et se multiplient de façon incontrôlée. Celles-ci peuvent ensuite s’étendre ( se métastases ) en migrant de la prostate jusqu’à d’autres parties du corps particulièrement les os et le ganglions lymphatiques du pelvis.

LE CANCER DE LA PROSTATE EN CHIFFRES

  • 50 430 nouveaux cas estimés en 2015 en France métropolitaine
  • Diminution du taux d’incidence : -6 % par an en moyenne entre 2005 et 2009
  • 8 512 décès estimés en 2015
  • Âge médian au moment du décès : 83 ans
  • Diminution du taux de mortalité : -4 % par an en moyenne entre 2005 et 2009
  • Survie nette standardisée sur l’âge à 5 ans : 93 % ; à 10 ans : 80 %

 

Structure & composition :

 

 

 

Définition du cancer de la prostate :

 

Le cancer de la prostate est une développée à partir de cellules de la prostate, glande de l’appareil génital masculin.
Dans 90% des cas, le cancer de la prostate est un adénocarcinome résultant de la transformation maligne progressive de cellules épithéliales qui forment le revêtement de la prostate. Les autres types de cancers sont d’autres carcinomes ou des sarcomes.

Il existe deux stades d’évolution :

  • Le cancer de la prostate localisé ou « intracapsulaire »
    Les cellules cancéreuses sont présentes uniquement dans la prostate.
  • Le cancer « extracapsulaire »
    Le cancer franchit la capsule de la prostate. Les cellules cancéreuses se détachent et passent dans les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. Elles gagnent les ganglions lymphatiques autour de la prostate puis d’autres organes à distance, essentiellement les os puis le foie et les poumons, formant des métastases.

Le cancer de la prostate est majoritairement un cancer à évolution lente (10 à 15 ans) et reste longtemps localisé. Certains restent même latents, n’entraînant aucun symptôme. Il existe cependant des formes d’évolution rapide.

 

Qu’est-ce que la prostate ?

 

La prostate est une glande de l’appareil génital masculin, de la grosseur d’une châtaigne et entourée par une capsule. Elle est située sous la vessie, en avant du rectum. Elle entoure l’ , canal qui sort de la vessie et qui permet d’évacuer l’urine.
La prostate sécrète une partie du liquide qui, avec les spermatozoïdes produits par les testicules, compose le sperme. Elle fonctionne grâce aux androgènes, hormones sexuelles synthétisées par les testicules et les .

 

 

Une vidéo simple expliquant ce qu’est le cancer de la prostate : cliquez ici

 

LES FACTEURS DE RISQUE DU CANCER DE LA PROSTATE

Certains hommes sont plus exposés que d’autres au cancer de la prostate.

Voici les facteurs de risque établis :

 

  • L’âge. Le risque de cancer de la prostate augmente avec l’âge. Il est rare avant 50 ans. C’est autour de 70 ans que le nombre de cas diagnostiqués est le plus important.
  • Les antécédents familiaux. Selon l’histoire familiale, un cancer de la prostate peut survenir sous trois formes :
    • la forme sporadique, c’est-à-dire non héréditaire. C’est la forme la plus répandue,
    • la forme familiale, c’est-à-dire lorsqu’il existe au moins deux cas de cancer de la prostate chez des apparentés du premier degré (père, frère) ou du second degré (grand père, oncle). Cette forme familiale représente 20 % des cancers de la prostate,
    • la forme héréditaire, qui se définit par l’existence d’au moins 3 cas de cancer de la prostate chez des apparentés du premier degré (père ou frère) ou du second degré (grand père, oncle), ou de 2 membres de la famille diagnostiqués avant l’âge de 55 ans. Cette forme héréditaire représente 5 % des cancers de la prostate
    • Certaines origines ethniques. Les hommes d’origine africaine (notamment afro-antillaise) ont un risque de développer un cancer de la prostate plus important que les personnes de type Caucasien (blanc) ; elles-mêmes étant plus à risque que les Asiatiques.

video pour mieux comprendre les facteurs de risques 

 

Dépistage de la prostate : 

 

Deux examens de dépistage de cancer de la prostate sont possibles.

  • Le toucher rectal (examen de la prostate en introduisant un doigt ganté dans le rectum) permet au médecin de vérifier le volume, la consistance et la texture de la surface de la prostate. Cet examen est inconfortable mais indolore.
  • Le dosage du PSA ( prostatique spécifique) permet, via une prise de sang, de mesurer le taux de PSA dans le sang. Le PSA est une protéine produite par la prostate, présente normalement en faible quantité dans le sang.
    Il existe des précautions à prendre avant de réaliser un dosage de PSA : évitez de le réaliser dans les jours suivant un rapport sexuel, un toucher rectal, ou une activité physique comme le vélo… Cela pourrait provoquer une augmentation du taux de PSA. Parlez-en à votre médecin.

Ces deux examens (dosage du PSA et toucher rectal) comme tests de dépistage sont insuffisamment fiables :

  • Un toucher rectal normal n’exclut pas un cancer car cet examen ne permet de détecter que des tumeurs palpables.
  • Si le taux de PSA est élevé, cela peut être la marque d’un cancer de la prostate avant l’apparition de symptômes.
    Cependant, un dosage élevé ne signifie pas toujours qu’il y a un cancer. En effet, d’autres maladies (hypertrophie bénigne de la prostate ou de la prostate, , infection urinaire ou cystite aiguë) peuvent aussi augmenter le taux de PSA dans le sang.
    Face à une augmentation du PSA, des examens complémentaires (dont des biopsies) seront le plus souvent prescrits pour vérifier la présence d’un cancer.
    Dans 70 % des cas, il s’avère qu’un taux de PSA élevé n’était, en réalité, pas lié à un cancer de la prostate et a inquiété l’homme à tort.
  • Un taux de PSA faible signifie, dans 90 % des cas, qu’il n’y a pas de cancer de la prostate. Toutefois, il peut arriver qu’un taux de PSA soit faible, alors qu’un cancer est présent (10 % des cas).

Les modalités d’utilisation du dosage du PSA et du toucher rectal en tant que tests de dépistage (intervalle entre les dépistages, taux au-dessus duquel un dosage du PSA devrait être considéré comme anormal) ne font pas consensus et la conduite à tenir par le médecin en cas de dosage considéré comme anormal n’est pas standard.

En cas d’anomalie, des biopsies de la prostate seront nécessaires pour confirmer le diagnostic de cancer.

 

Polo homme Novembre Bleu

 

L’organisation 4fclothing souhaitant s’engager dans ce type de démarche de sensibilisation, nous aimerions qu’un pourcentage des ventes réalisées au cours des périodes cibles* soit adressé en fin d’année sous forme de dons à une association engagée sur des actions de santé publique

 

source

 

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